Association Royale

Office Généalogique
et Héraldique
de Belgique

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Les Desclée et Desclée de Maredsous

Auteur(s) : Marc Belvaux
Recueil(s) : LXIX
Année : 2016
Tome(s) : 1
Prix : 60 €
Disponible : Oui
OGHB :: Le recueil LXIX:: Les Desclée et Desclée de Maredsous

Originaire de Péruwelz, dans le Tournaisis, la famille Desclée remonte à Pierre Disclé, décédé en 1697. Son fils Pierre, né en 1651, est le père des auteurs des deux lignes de la famille. Les descendants de la première ligne résident à Basècles, Bernissart, Blaton, Condé-sur‑l’Escaut (Nord) et Lens (Pas-de-Calais). Ceux de la seconde ligne demeurent à Péruwelz et à Valenciennes. Leurs descendants créent au niveau de la cinquième génération six branches distinctes : celle de Pommerœul, celle de Tournai et de Maredsous, celle de Dour, celle de Renaix, celle de Paris et celle de Péruwelz. De ces différentes branches, seules subsistent aujourd’hui la branche des barons Desclée et des Desclée de Maredsous, et celle de Péruwelz.

La branche des barons Desclée est issue de François Desclée (1800 – 1842), époux de Julie Semet, tandis que celle des Desclée de Maredsous l’est de son frère Henri-Philippe Desclée (1802 – 1873), époux d’Appoline Semet.

Dès 1834, les frères Desclée se lancent dans l’éclairage public par le gaz de nombreuses villes : Roubaix, Tourcoing, Courtrai, Bruges et le Tournaisis. À la fin de la première guerre mondiale, les différentes sociétés productrices de gaz sont converties pour produire de l’électricité. Au milieu du XXe siècle, elles sont toujours présidées par des membres de la famille. C’est l’époque où plusieurs Intercommunales comme Simogel et Interbrugse sont mises sur pied, et la société EBES est créée, constituée entre autres de la Société Henri Desclée et Cie. En 1977, la société Electrobel absorbe les diverses sociétés Desclée.

Si les Desclée sont initialement connus pour l’éclairage des villes, ils le sont également par les éditions : la Société Saint-Jean l’Évangéliste est fondée à Tournai en 1872 par Henri-Philippe Desclée et ses deux fils Henri (1830 – 1917) et Jules (1833 – 1911). Ces derniers fondent ensuite en 1877 avec leur beau-frère, Alphonse de Brouwer, la Société Saint-Augustin à Bruges et la maison d’édition Desclée de Brouwer. Enfin, en 1872, Henri-Philippe acquiert le domaine de Maredsous. Son souhait est de voir s’établir une abbaye bénédictine sur le site. Félix de Hemptinne, ancien zouave pontifical avec Jules Desclée et devenu moine à Beuron en Allemagne en parle à son abbé Dom Maur Wolter, et son projet voit le jour.

Les premiers moines s’installent en 1872 au château de Maredsous et en 1876 dans les nouveaux bâtiments. La famille qui a financé la construction de l’abbaye en restera propriétaire jusqu’en 1924, année au cours de laquelle elle l’offrira à l’asbl Abbaye de Maredsous. Cette branche fondatrice du monastère sera autorisée à joindre à son nom celui de de Maredsous.

Dans la branche de Paris, il faut citer l’artiste dramatique et comédienne Aimée Desclée (1836 – 1874), célèbre interprète entre autres des œuvres d’Alexandre Dumas fils. Elle fit l’admiration de Napoléon III et de Victor-Emmanuel II. Elle est enterrée dans le cimetière du Père Lachaise à Paris.

Dans la branche cadette de Péruwelz, citons le lieutenant général Alfred Desclée (1886 – 1953) et Émile-Henri Desclée (1863 – 1927) qui travailla en Chine à la création d’une ligne de chemin de fer par le groupe Empain. Mentionnons encore René Desclée (1868 – 1953) qui fut pionner de la photographie.

Liste non exhaustive des familles citées dans le Recueil

Albani, Bara, Barthélemy, Bécasseau, Bègue de Germiny (Le), Bodart, Boissonneaux de Chevigny (de), Bonaert de Laubespin, Bourayne (de), Brouwer (de), Bus (du), Bus de Warnaffe (du), Capelle, Cardon de Lichtbuer, Carette, Carpentier de Changy, Casier, Charette de La Contrie (de), Chaudoir, Cleenewerck de Crayencour, Cogels, Cousin, Crombrugghe de Picquendaele (de), De Vos, Dechamps, Dedessuslemoutier, Delaunoy, Delchambre, Delecaut, Demicheli, Depret, Descamps, Desmort, Donnea (de), Dorlodot (de), Drion du Chapois, Ducornez, Dujardin, Dulait, Dumon, Durand-Degeorge, Estivant, Faider, Favrod, Finez, Fontaine, Fougnies, Frogniez, Garcia de la Vega (de), Geelhand de Merxem, Gentsch, Giey (de), Glineur, Gueur, Halleux (de), Hauteclocque (de), Hautteman, Houdart, Houfflyn, Jacquier de Rosée (de), Jolly, Jouret, Jubert, L’Estoile (de), Lannoy (de), Leclercqz, Leconte, Lefebvre du Preÿ, Lejour, Lemaire, Léonard, Lesquen du Plessis Casso (de), Lhoir, Maertens de Noordhout, Makinsky, Malou, Mansion, Marchant et d’Ansembourg (de), Maumy, Maus de Rolley, Meeùs, Mercier, Michiels, Moulin, Orban de Xivry, Oultremont (d’), Paulus, Pinte, Plamont, Podhradszky, Pointet, Radiguès de Chennevière (de), Rannou, Raucent, Renkin, Rive (de), Roger, Roland, Roosens, Roy de Blicquy (du), Ryelandt, Sarot, Schietere de Lophem (de), Schmitz, Scholtus, Semet, Senterre, Stiévenart, Straten Waillet (van der), Theisen, Tulle de Villefranche (de), Turlot, Valentini di Laviano, Van Reeth, Vanpée, Vercruysse, Verhaegen, Villoutreys de Brignac (de), Vleminckx, Zwijsen… 
Un volume de 408 pages, comprenant de nombreuses notices sur les familles alliées, 225 illustrations en couleur, des tableaux généalogiques, l’index des noms de famille, format 19 x 24,5 cm, broché.
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