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La famille de Montpellier

Auteur(s) : Marc Belevaux
Recueil(s) : LIX et LX
Année : 2010
Tome(s) : 2
Prix : 95 €
Disponible : Oui
OGHB :: Le recueil LIX, LX :: La famille de Montpellier

Connue et célèbre par le château d’Annevoie et ses magnifiques jardins, la famille de Montpellier, appartenant à la noblesse belge, n’avait jamais fait l’objet d’une étude approfondie.

Contrairement à ce que d’aucuns ont pu croire, celle-ci n’est pas issue de France et de la cité éponyme, mais de la ville de Nivelles dans le duché de Brabant où ses ancêtres s’appelaient SERVAIS jusqu’au XVe siècle. Le premier ancêtre certain apparaît au milieu du XVe siècle comme chapelain du chapitre Sainte-Gertrude.

Son fils Jehan († 1532) porta le premier le patronyme de Montpellier après avoir suivi des études de chirurgie dans la ville de Montpellier, connue à l’époque pour sa célèbre université fondée au XIIIe siècle. Celui-ci s’installa à Namur, en devint bourgeois en 1498 et fut légitimé en 1505 par lettres de Philippe le Beau. La lignée se perpétua ensuite à Châtelet où plusieurs de ses membres – certains aux mœurs assez turbulentes – occupèrent des fonctions scabinales et se lancèrent dans le commerce du fer.

Jean Montpellier (1634 – 1705), ramena les siens dans le Namurois. Il fut, semble-t-il, le premier maître de forges de la famille, exploitant plusieurs établissements sidérurgiques à Yvoir dont il devint seigneur et y édifia le noyau de l’actuel château. C’est par sa seconde épouse, Marie de Halloy, que le domaine d’Annevoie tomba dans son escarcelle.


D’un premier lit, naquit Pierre-Antoine (1669 – 1723), seigneur d’Assesse, Sorinne-la-Longue et Jassogne, maître de forges, auteur de la branche d’Yvoir qui connut de nombreux avatars et s’éteignit au XVIIIe siècle dans la famille Wilmet. Du second lit, vint Jean (1679 – 1740), seigneur d’Yvoir, maître de forges, mayeur des ferons et chambellan héréditaire du comté de Namur, époux de Jeanne-Françoise (de) Bilquin, fille du maître de forges Guillaume (de) Bilquin, seigneur de Bioul et de Marchienne-au-Pont.

Deux des fils de ce dernier, Charles-Alexis et André-Joseph furent anoblis par la Reine et future Impératrice Marie-Thérèse le 9 janvier 1743. Le cadet, André-Joseph (1718 – 1775), époux d’Eulalie (de) Jacquier de Virelles, dont la postérité s’éteignit rapidement, fut seigneur de Senenne, Fontenelle et Onthaine dont il possédait le château.

L’aîné, Charles-Alexis (1717 – 1807), seigneur d’Annevoie, Ambresin, Celles à Vedrin, maître de forges, mayeur des ferons, chambellan héréditaire du comté de Namur et bailli de Montaigle, fut une figure marquante et influente de l’industrie sidérurgique du Namurois. Il tira de celle-ci, alors florissante à l’époque, les revenus lui permettant d’agrandir son château d’Annevoie et de créer autour de celui-ci, non sans génie, les magnifiques jardins d’eau que l’on connaît. L’eau y coule, depuis plus de 240 ans de façon ininterrompue, pour rejaillir en une multitude de fontaines et cascades qui font d’Annevoie un lieu magique et enchanteur, unique en Belgique et peut-être en Europe.

De Nicolas-Charles (1755 – 1813), son fils aîné, sont issus les MONTPELLIER d’ANNEVOIE ; d’Adrien (1758 – 1819), son troisième fils, la branche des MONTPELLIER de VEDRIN.


Parmi les générations suivantes, l’auteur met en exergue plusieurs personnages qui se sont particulièrement distingués, tels que Nicolas-Charles (1755 – 1813), artiste et maître de forges, Frédéric (1796 – 1877), important propriétaire terrien, Théodore (1807 – 1879), évêque de Liège, Constant (1804 – 1877), héros de l’indépendance nationale, Charles (1830 – 1914), gouverneur de la province de Namur, ou encore Pierre (1897 – 1985), qui ouvrit les jardins d’Annevoie au public et Gérard (1906 – 1987), professeur de psychologie à l’UCL et membre de l’Académie royale de Belgique.

L’auteur a exploité les importants fonds d’archives privés, notamment l’ancien fonds du château d’Annevoie et celui de la branche de Vedrin. L’ouvrage parcourt l’histoire familiale des origines, au XVe siècle, jusqu’aux générations actuelles et dépasse largement ce cadre en abordant, par l’étude systématique des établissements industriels des Montpellier, le développement de la sidérurgie dans nos provinces auquel la famille a grandement contribué.

Une très abondante iconographie, provenant essentiellement des collections privées, agrémente les deux volumes de cette histoire familiale.

Enfin, des notices séparées et inédites sont consacrées aux familles alliées Bilquin (de), Vivier (de), Neyboum (de), tandis que de nombreuses autres sont présentées sous forme de tableaux généalogiques.

Deux volumes totalisant 840 pages, 40 pages d’illustrations en couleur, 200 illustrations noir et blanc, tableaux généalogiques, index des noms, format 19 x 24,5 cm, broché.

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