Office généalogique et héraldique de Belgique
Association Royale

Office Généalogique
et Héraldique
de Belgique

Association Royale

Office Généalogique
et Héraldique
de Belgique

La famille Bauchau

Auteur(s) : Hervé Douxchamps
Recueil(s) : LII et LIII
Année : 2003
Tome(s) : 2
Prix : 75 €
Disponible : Oui
OGHB :: Le recueil LII LIII :: La famille Bauchau

Ces deux volumes consacrés à l’histoire d’une famille namuroise dépassent largement le cadre étriqué d’une simple généalogie. C’est toute l’histoire des Bauchart, batteurs de cuivre à Bouvignes aux xve ‑xvie siècles, devenus Bauchau à Namur depuis le xviie siècle, qui nous est contée ici. À travers eux, tout un pan de l’histoire du comté de Namur s’illumine concrètement par le récit des heurs et malheurs d’une famille si intéressante à maints égards.

Les Bauchart, ancêtres des Bauchau, sont, au départ, des batteurs de cuivre dans la petite ville namuroise de Bouvignes-sur-Meuse, toute ceinturée de remparts. Connus dès la fin du xive siècle, leur filiation commence avec certitude en 1451. Maîtres de leur corporation, échevins de leur cité et de villages aux alentours, ils ont donné un châtelain de la forteresse de Crèvecœur dont les ruines dominent encore les lieux et des mambours des diverses institutions religieuses et caritatives de Bouvignes.

Ils ont laissé pas mal de traces de leur passage dans les riches archives locales : transactions immobilières (maisons, cens et rentes), mais aussi actes, procédures allant jusqu’au Conseil de Namur dans les cas où il y a mort d’hommes. Car tout n’est pas toujours rose en ces temps rudes : coups et blessures, guet-apens, crimes, guerres privées, le tout racheté par des pèlerinages à Compostelle ou ailleurs.

En 1554, le sac de Bouvignes par l’armée du roi de France, porte un coup à la vie de la cité et à celle de ses habitants. Les familles sont décimées, déchirées. Les hommes sont tués sur les remparts. L’aïeule des Bauchart parvient à quitter la ville en chargeant sur un bateau ses enfants, ses marchandises et son patrimoine. Par la Meuse, elle gagne Liège et Maestricht, puis l’odyssée reprend par chariots jusqu’à Aix-la-Chapelle.

De retour à Bouvignes, les Bauchart tentent de reconstituer leur industrie et leur commerce puis, de guerre lasse, ils se dispersent au xviie siècle, qui à Dinant, qui à Châtelet, qui à Namur.

Seuls ces derniers, devenus Bauchau, continueront la famille, s’adonnant aux industries de l’étain, du plomb et encore du cuivre, à la tannerie et au négoce, avant de développer à Moulins (Anhée-Warnant), Yvoir, Annevoie-Rouillon, Wépion, etc., des forges, fenderies et haut fourneau que font tourner les petits affluents de la Meuse, principalement la Molignée.

Liste non exhaustive des familles citées dans le Recueil

Principales familles alliées ou apparentées concernées : à Bouvignes, le Chisne, de Glymes dits de Jodoigne, Martre, de Villenfagne à Bouvignes, le Patinier, de Nassogne, le Maistre, etc., outre le lignage namurois de Bossimé dont descendent deux branches éteintes ; à Namur ensuite : Stiénon, Wodon, Licot de Nismes, Puissant d’Agimont, Wasseige, Baré, Maurissens, Fonvent, Moncheur, Dumont de Chassart, de Wouters de Bouchout, d’Évelette, Jacmart ; à l’époque contemporaine : Collette (dont un rameau Bauchau porte le nom), Smolders, Schul, Bourguignon, etc.

Quelques-uns des sujets abordés :

Le catalogue des sceaux armoriés de la famille ; l’histoire des batteurs de cuivre de Bouvignes ; des échevins de Bouvignes, Anhée et environs, un châtelain de Crèvecœur, des maîtres de corporation et des marchands à Namur ; des prêtres, un chanoine de la cathédrale de Namur, des religieux et religieuses, deux jésuites éminents, un curé de Senenne ; Auguste dit le Napoléon des Forges, et son frère Corneille, chevalier de l’Empire français, conseiller à la Cour de Cassation à Paris ; son fils officier disparu dans la campagne de Russie (1812); la guerre du Mexique (1864 – 1867) et la guerre scolaire à Anhée (1878 – 1881); pour les amateurs d’archéologie industrielle, les plans détaillés des forges de Moulins (1812 – 1822) et des propriétés acquises à Anhée, notamment Senenne et Grange ; la ferme de Champalle et les ruines de Poilvache ; les forges de la Providence à Marchienne-au-Pont ; les brasseries de la Vignette à Louvain ; le château et le domaine d’Archennes ; jusques et y compris l’état présent des douze branches actuelles de la famille où l’on retrouvera p. ex. Henry Bauchau, l’écrivain bien connu, et l’un de ses fils, Patrick, acteur de cinéma aux États-Unis.

Le présent ouvrage a été réalisé à l’initiative du chevalier Pierre Bauchau, au départ d’un travail inédit de feu Edmond Niffle-Anciaux. L’auteur a bénéficié de l’apport de plusieurs historiens et chercheurs, principalement le colonel Jean Closset, historien local d’Anhée. Toutes les sources d’archives ont été revues et complétées par l’auteur aux Archives de l’État à Namur.

Deux forts volumes totalisant 932 pages, plus de 170 illustrations dont 7 en couleur, 20 cartes & plans, 50 tableaux généalogiques et autres, index des noms (lieux & familles, avec prénoms pour les Bauchart/Bauchau), format 19 x 24,5 cm, broché..

Retour en haut